Quand on souscrit à un prêt, que ce soit auprès d’une banque ou d’un particulier-opérateur économique, les deux parties au contrat s’exposent toujours à certains risques. Cependant, le prêteur sera le plus touché par ces aléas, car il n’est jamais sûr à 100 % que son débiteur sera en mesure de le rembourser.
Les risques pour le prêteur
Le plus gros risque pour la banque sera de perdre son investissement.
- Les risques liés aux taux d’intérêt
Les taux d’intérêt constituent pour la banque une rémunération en échange du prêt, et un coût de l’emprunt accordé. En principe, le but du côté du débiteur est que le coût global du crédit lui revienne le moins cher possible. Mais du côté du prêteur, l’enjeu est tout autre. Raison pour laquelle, lors de la souscription, une phase de négociation est prévue.
Pour information, il n’existe pas de taux de référence à l’échelle mondiale. Les banques vont poser plusieurs critères pour fixer leur taux. Dans ces critères justement, la banque doit prendre en compte tous les risques auxquels elle s’expose durant le prêt. On parle des risques liés au taux de recouvrement en cas de défaillance, des risques de la défaillance, si le débiteur se trouve en situation de surendettement ou d’insolvabilité, et les risques de ruine quant à la qualité du portefeuille de prêt.
- Les risques liés à l’immobilisation
Il est important de noter que la somme qu’elle accorde dans un prêt a été également empruntée par la banque. Le risque d’immobilisation est important, car c’est un système qui pourra affecter tous les acteurs économiques. Les placements et les investissements ne peuvent être transformés rapidement en liquides en cas de besoin.
Ce risque est d’autant plus important dans les prêts à longue durée qui immobilisent les ressources pendant un long moment.
- Les risques liés au non-remboursement
C’est un aléa classique de tous les marchés, que de voir disparaitre son investissement. Ce serait une perte énorme pour la banque d’avoir un débiteur défaillant. Raison pour laquelle, les informations utiles à l’opération de crédit sont souvent très nombreuses. Les procédures ne sont pas faciles, car la banque doit avoir toutes les informations aussi bien financières que personnelles.
Les méthodes d’évaluation des risques
Il faut savoir que le marché du crédit constitue le premier marché financier des quatre coins du monde. À chaque fois qu’un emprunt est souscrit, l’exposition au sein de la banque change. C’est valable, quel que soit le procédé, même dans le cadre d’une demande de crédit en ligne.
Pour prévenir ces risques, l’emprunteur opère une évaluation. Cette évaluation commence à partir du dossier des clients. Les critères d’appréciation sont propres à chaque institution, mais dans tous les cas, le but est de s’assurer de la fiabilité du futur débiteur. On prend également en compte la valeur du projet à financer.
Le second élément d’évaluation sera le taux d’endettement. Dans ce cas, seront pris en compte les revenus et les charges du débiteur. Une règle est posée : le taux d’endettement doit rester inférieur ou égal à 33 % pour accorder un crédit.