Vos bijoux en or ne vous plaisent plus, car ils sont cassés ou sont trop vieux. Vous souhaitez donc les revendre. Mais comment ? Il vous faudra d’abord bien sûr vous renseigner sur la règlementation, ainsi que les différentes démarches à suivre. Toutefois, n’oubliez pas que vous êtes un particulier et que vous jouez le rôle d’un vendeur. C’est donc un professionnel qui sera votre acquéreur et les rôles sont interchangés. Voici alors quelques-uns des points à vérifier avant de vendre vos bijoux en or.
Bien évaluer l’or et se renseigner sur le cours actuel
En effet, il est avant tout indispensable de connaitre la valeur réelle de l’or que vous projetez de vendre. Ainsi, vous serez mieux préparé pour accepter ou décliner les offres de rachat proposées par les repreneurs. Ce qui vous permettra en même temps de détecter les éventuels charlatans.
Faites d’ailleurs une estimation préalable auprès de plusieurs bijoutiers, si possible. Demandez-y la précision de la nature de l’alliage, du nombre de carats, de la valeur des pierres précieuses et du poids total. Vous pouvez même demander le poids de l’or contenu dans les pièces, si vous voulez revendre des pièces d’or.
Prenez aussi le temps de vous renseigner sur le cours de l’or, car cela vous donnera certains repères, même si le racheteur n’est pas obligé de s’aligner sur cette valeur. Et surtout, n’oubliez pas que le cours fluctue en permanence !
Sélectionner plusieurs repreneurs et comparer leurs prix
Si vous souhaitez vendre de l’or, vous pouvez par exemple sélectionner plusieurs agences spécialisées. De cette manière, vous aurez plus de choix, étant donné qu’elles se sont actuellement développées un peu partout. Veillez juste à miser sur celles qui ont pignon sur rue et armez-vous de prudence quant aux revendeurs itinérants. Ces derniers annoncent généralement leur venue sur des affiches ou dans les journaux locaux gratuits. Faites-y bien attention et ne vous laissez pas trop séduire. Préparez minutieusement l’entrevue et évitez autant que possible les sociétés à distance. Celles-ci devant d’ailleurs être envisagées uniquement en dernier recours, afin d’éviter toute éventuelle déception. Les propositions peuvent être parfois loin des tarifs qui sont annoncés sur les sites.
Ne constituant certes qu’un élément de la transaction, chaque prix d’achat or des repreneurs doit cependant être clairement affiché. Étudiez ensuite les différentes offres qui vous sont proposées en effectuant une comparaison, afin de dénicher la meilleure. Les propositions dépendront notamment du poids et de la teneur en or de votre bijou, en plus du tarif de rachat pratiqué. Vérifiez non moins si les taxes sont déjà déduites du prix fixé ou pas encore.
Toujours faire preuve de vigilance et exiger un contrat écrit
Évitez autant que possible les interlocuteurs qui manquent d’honnêteté ou qui veulent vous payer en espèces. Ce second cas pouvant être interdit dans le pays où vous vous trouvez, afin d’éviter le blanchiment d’argent. Donc, avant d’accepter un paiement en espèces, prenez le temps de bien vérifier que cela est légal. Demandez également à voir la carte professionnelle du repreneur et examinez la balance qu’il utilise. Cet outil doit notamment être homologué, tout en comportant deux étiquettes vertes. L’une devant indiquer un M, suivi du numéro d’identification du certificateur. Tandis que l’autre doit montrer la période de validité du contrôle. Sans oublier la présence d’un marquage CE portant les deux derniers chiffres de l’année durant laquelle il a été posé.
En outre, la proposition de rachat or doit obligatoirement être formalisée par un contrat écrit. Exigez donc ce dernier. Une telle mesure est en fait destinée à apporter plus de transparence dans la transaction. Et elle s’applique à tous les professionnels qui sont susceptibles de racheter des métaux précieux à des particuliers. Ensuite, vérifiez la présence des mentions obligatoires dans le contrat et fournissez tous les justificatifs indispensables. Si un particulier veut vendre ses bijoux en or, il n’aura généralement pas à prouver que l’objet lui appartienne réellement. Par contre, il devra fournir un justificatif de domicile, ainsi qu’une pièce d’identité, afin que le contrat puisse convenablement s’établir.